L'histoire de la pêche en Norvège remonte à plus de dix mille ans. La pêche est à la base de l'industrie et des exportations depuis des centaines d'années. Pour comprendre la Norvège, il faut donc aussi comprendre l'histoire de la pêche.

Aujourd'hui, l'industrie des produits de la mer s'est rapidement transformée en un secteur dynamique. La technologie évolue à une vitesse sans précédent et joue un rôle clé, que ce soit pour optimiser le secteur ou pour répondre aux défis climatiques et environnementaux. Pour y parvenir, il faut des talents brillants.

« Chez Lerøy, nous mettons l'accent sur la numérisation et la durabilité. L'expertise technologique est cruciale aujourd'hui et le restera dans les années à venir, avec de nombreuses opportunités de carrière au sein de l'entreprise » affirme Liv-Ane Engelsen, responsable des talents chez Lerøy.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre en est un bon exemple. Grâce aux avancées technologiques, à l'amélioration des compétences et à des objectifs bien définis, Lerøy a réussi à diminuer ses émissions de 8 % entre 2020 et 2021. En 2022, l'entreprise s'est classée parmi les dix premières du classement annuel de PwC sur le climat, qui évalue les entreprises en fonction de leurs efforts pour réduire les émissions au cours de l'année précédente. Ce n’est pas le fruit du hasard.

 L'année dernière, Sjømat Norge a lancé un programme de réflexion intitulé "Next Generation Seafood". L'objectif était de comprendre les perceptions des jeunes, qu'ils travaillent déjà dans l'industrie des produits de la mer ou qu'ils souhaitent y entrer. Pour cela, Sjømat Norge a mené des enquêtes de réputation, des études qualitatives, organisé des ateliers, et exploré divers environnements pour aller à la rencontre des jeunes et recueillir leurs opinions.

Bien que l'enquête ne soit pas représentative de l'ensemble des jeunes Norvégiens, ses résultats révèlent que ces derniers sont préoccupés par l'action climatique à long terme, les perspectives économiques et la réputation de l'industrie des produits de la mer. Ils se montrent particulièrement attentifs à l'impact environnemental et au bien-être liés à cette industrie. 

Il est certain que la réputation du secteur des produits de la mer n'a pas toujours été exemplaire. C'est pourquoi investir dans un développement vert et respectueux du climat est essentiel pour l'avenir. Cependant, avec les changements rapides de la société, où l'économie et l'accès à la nourriture deviennent des enjeux majeurs, de plus en plus de personnes reconnaissent l'importance cruciale de cette industrie dans la société norvégienne.

« C’est de cela que vivra la Norvège lorsque la transition énergétique verte sera lancée », poursuit Janicke Eckhoff.

Ces dernières années, le secteur a connu un changement de rythme significatif. Parmi les exemples notables, on peut mentionner les avancées technologiques dans l'aquaculture, l'élevage à terre, les installations fermées, l'aquaculture en mer et la numérisation. Ainsi, si vous travaillez dans l'industrie des produits de la mer, vous avez l'opportunité de faire partie d'une petite communauté locale ou de vous engager à l'échelle mondiale.

« Chez Lerøy, notre objectif est d'être un employeur attractif en mettant en avant la diversité des emplois que nous offrons. Chaque jour, nos 5 500 collaborateurs participent à la livraison de produits de la mer norvégiens, équivalant à cinq millions de repas sur plus de 80 marchés. Nous sommes une entreprise mondiale de grande envergure, avec de nombreuses usines et bureaux à l'étranger, ainsi qu'une présence sur toute la côte norvégienne », déclare Liv-Ane Engelsen.

Un des défis consiste à toucher les étudiants là où ils se trouvent. Ceux qui étudient les produits de la mer et l'aquaculture, mais qui ne résident pas sur la côte, souhaitent établir des liens plus étroits avec l'industrie.

À Oslo, le producteur de saumon Nova Sea a lancé The Salmon, un centre d'exposition consacré à l'élevage du saumon et à l'industrie des produits de la mer. Ce centre joue un rôle essentiel dans la promotion de l'industrie, même s'il se trouve à une grande distance des zones où elle est réellement implantée.

 Loïc Léonard mène deux carrières en même temps. Il travaille comme consultant en communication et marketing au sein de Lerøy France tout en se préparant aux épreuves de canoë des Jeux olympiques de 2024.

Cet athlète de haut niveau fait partie de l’équipe de France de canoë-kayak, et il a adapté ses horaires de travail chez Lerøy afin de trouver un bon équilibre entre carrières sportive et professionnelle. Après une 4ᵉ place aux Championnats du monde, il a pu se qualifier pour les Jeux olympiques qui auront lieu à Paris, en 2024.

* Leonard en course avec son coéquipier à Vaires sur Marnes sur le site des JO 2024.

Pour Léonard, il est crucial de trouver l’équilibre entre le sport de haut niveau et le travail de bureau. Son lieu de travail principal est le bureau de l’équipe française de Lerøy, mais la plupart du temps, il travaille depuis le monde entier.  

- La clef, c’est de tout bien planifier. De plus, j’ai la chance d’avoir Lerøy comme employeur. Cette société m’accorde une confiance totale et m’offre la possibilité de combiner sport et travail », explique Léonard.

Sa journée d’entraînement se décline généralement en trois séances. Cela commence par une sortie en canoë chaque matin visant à renforcer son endurance. Il effectue ensuite une séance de musculation ou de canoë à haute intensité, avant de terminer la journée par de la course à pied.

En d’autres termes, Léonard a besoin d’un horaire flexible pour pouvoir réaliser de bonnes performances athlétiques.

« Si mon travail chez Lerøy ne m’avait pas permis de m’entraîner autant que je le fais, je n’aurais jamais pu obtenir de tels résultats. En même temps, il est indispensable pour moi de travailler, car le sport de haut niveau en France ne me procure pas assez de revenus pour vivre

Le rêve olympique devient réalité à domicile  

Loïc Léonard est né et a grandi à Saint-Laurent-Blangy, une jolie petite commune rurale du nord de la France. Dès son plus jeune âge, il a commencé à explorer les possibilités offertes par la ville, et c’est à ce moment-là qu’il a découvert le canoë-kayak, une discipline qui allait façonner son avenir.

Mais depuis, le talent exprimé ne doit rien au hasard. Ce succès est le fruit de nombreuses années de formation et de travail ardu. Au fil des années, Léonard a compris qu’il était suffisamment performant pour participer à de grandes compétitions, et il a maintenant accompli le rêve semblant inaccessible de nombreux athlètes d’élite : se qualifier pour les Jeux olympiques.  

« Pour moi, les jeux olympiques de 2024 en France sont une chance et un rêve devenu réalité. Le fait d’arriver à ce stade de ma carrière, et, surtout, de pouvoir y participer dans mon propre pays, c’est exceptionnel », précise-t-il.

Chez Lerøy France, Léonard est actif dans les domaines de la communication et du marketing, et il s’occupe souvent de l’amélioration et de l’efficacité des processus. Bien que l’équilibre entre routine d’entraînement intense et vie professionnelle puisse présenter des défis, Léonard a constaté que bon nombre des compétences et des principes qu’il a développés en tant qu’athlète sont tout aussi précieux dans le monde du travail.

La capacité de s’organiser, de définir des objectifs et des échéances, de résister au stress et d’avoir une approche proactive des problèmes sont toutes des compétences qui ont été cruciales pour sa réussite en tant que pagayeur. Ces principes se sont avérés être tout aussi utiles dans sa vie professionnelle.

« L’efficacité et la résolution rapide des problèmes sont des défis auxquels je suis confronté, aussi bien pendant des compétitions que dans la vie professionnelle. Dans tous les cas, l’objectif est le même : accomplir les tâches de la meilleure façon possible.  

Le bien-être et la santé mentale sur le lieu de travail sont des éléments centraux

Léonard ne se contente pas de respecter des principes sportifs dans son propre travail. Il prend également beaucoup de plaisir à promouvoir les valeurs du sport auprès de ses collègues. En se focalisant sur la santé mentale et le bien-être au travail, il stimule les employés et les encourage à participer à diverses activités sportives.

« Léonard est une source d’inspiration pour tous sur le lieu de travail. Il a mis en place plusieurs initiatives majeures qui contribuent à accroître le bien-être des employés. Ces initiatives incluent notamment l’élaboration d’un programme d’échauffement quotidien que les employés des usines réalisent quotidiennement, le lancement d’un « lunch and learn » avec un coach mental et l’organisation de courses festives dans la boue », explique Per-Arve Husevåg, directeur général de Lerøy Seafood France.

Les résultats de ces initiatives semblent très positifs : une réduction significative des arrêts de travail pour cause de maladie et une amélioration de la santé physique et mentale des employés. En conclusion, Léonard encourage toutes les entreprises à mettre en place des activités similaires.

« Tout est préférable à l’inaction. Qu’il s’agisse d’un petit échauffement musculaire avant le travail ou d’une balade entre collègues pendant le déjeuner, je pense que le fait de se vider l’esprit vous aidera », dit-il.

*Cet article s’inscrit dans le cadre d’une série d’entretiens avec des employés tout au long de la chaîne de valeur de Lerøy. Les valeurs de Lerøy sont ouvertes, honnêtes, responsables et créatives, et nous mettons l’accent sur la création d’un environnement non discriminant. 

"Un beau jour, un seul technicien de production pourra gérer jusqu'à 50 tonnes de poisson, ce qui équivaut à 200 000 portions pour le dîner. Cette charge de production est une grande responsabilité", explique Hans Otto Larsen, le superviseur de la production au centre de croissance de Lerøy Aurora, situé à Hansnes, dans la municipalité de Karlsøy. C'est de là que le personnel gère l'alimentation de toutes les cages marines de Lerøy Aurora, de Tromsø à Kirkenes. Ce trajet en voiture représente 12 heures de route et d'environ 800 km à parcourir.

Plusieurs caméras ont été placées dans les cages marines, actives 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les images qu'elles captent sont diffusées en direct dans les centres de croissance, ce qui permet aux techniciens de production d'avoir accès à tout moment à des informations détaillées sur les élevages, tant à l'intérieur des cages que dans la zone environnante. Chaque poste de travail est équipé d'au moins six écrans de 38 pouces qui fournissent les informations nécessaires pour optimiser le régime alimentaire des poissons. Les écrans sont souvent divisés en plusieurs fenêtres afin que les techniciens puissent suivre simultanément toutes les cages en cours d'alimentation. Il y a donc un grand nombre d’informations à suivre.

"Toutes nos informations proviennent des images prises par les caméras. Si vous alimentez huit cages, vous avez généralement les images de huit caméras filmant les fonds marins, mais aussi des images des surfaces sur votre écran", indique Hans Otto.

Le résultat ? Une production alimentaire durable avec une empreinte aussi faible que possible, c’est ce que Lerøy entend par "alimentation optimale".

Lerøy Sjøtroll a introduit le premier centre de croissance. Depuis 2017, c’est de cette manière qu’ils fournissent des aliments à toutes leurs cages marines. La même année, Lerøy Aurora a ouvert son centre à Hansnes. En 2019, ce système a été fourni à tous ses sites. En 2018, il a également été décidé de modifier la manière dont Lerøy Midt nourrissait ses poissons. Avant l'avènement des centres de croissance, l'alimentation nécessitait l'utilisation de barges d'alimentation dans chacun des 83 sites actifs que comptait Lerøy à l'époque. 

"De nombreux travailleurs de nos exploitations avaient une relation particulière avec l'alimentation, il a donc fallu un peu de temps pour s'y habituer", annonce Hans Otto.

Il y avait un fort désir que l'alimentation soit faite de la même manière dans tout le groupe.  Avec le recul, on constate que ce système a par ailleurs apporté d'autres avantages. Hans Otto souligne notamment le temps de fonctionnement des équipements d'alimentation et de surveillance. Quels que soient les défis posés par les conditions météorologiques, les poissons doivent être nourris.

"Aujourd'hui, nous pouvons nourrir les poissons même si le temps est mauvais ou même lorsque les personnes travaillant dans les fermes piscicoles ne peuvent pas sortir en mer", affirme Hans Otto.